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Les différentes techniques et technologies flash

Techniques flash SSD

À la différence des disques durs conventionnels, les SSD utilisent uniquement des puces électroniques et ne contiennent aucune partie mécanique mobile. Ils sont donc moins exposés aux risques de panne « physique » (chocs,…) que les disques durs traditionnels.
La plupart des SSD fonctionnent avec une mémoire de type NAND-flash. Les SSD sont des systèmes que l’on peut comparer aux Raids (assemblage de plusieurs disques physiques pour simuler un seul espace de stockage). En effet, vos données sont découpées en petits blocs (striping) et sont dispersées sur plusieurs supports physiques (puces). Cela permet à plusieurs puces mémoire de travailler en même temps et, par conséquent, d’accroitre considérablement la vitesse de transfert. L’architecture dans les SSD est plus complexe que dans la plupart des systèmes de RAID, car les puces de mémoire NAND-flash ne sont pas inusables. Le système de répartition se charge alors de répartir les données non par ordre logique mais suivant l’usure de chaque mémoire.

La durée de vie d’un SSD est évaluée selon sa capacité à écrire/effacer un bloc (cycle d’écriture). Plusieurs techniques propres aux SSD augmentent cette durée de vie mais la panne d’un bloc est l’une des raisons principales de perte de données sur un SSD. Parmi les différentes techniques utilisées, la plus courante est de rajouter une somme de contrôle à chacun des blocs et de vérifier cette somme à chaque lecture. Si celle-ci diffère, le bloc est considéré comme usé et sera déplacé vers un autre emplacement à sa prochaine écriture (système de réallocation). Quand tous les blocs de rechange sont utilisés, le contrôleur du SSD tombe généralement en panne, rendant indispensable l’intervention du laboratoire de récupération de données Recoveo.

Les autres raisons de panne sur les SSD sont :

  •  la perte de puissance soudaine
  •  les surcharges électriques
  •  les écrasements ou torsions de la plaque électronique (coupure de piste)
  •  les surchauffes

Prenons l’exemple d’un fichier quelconque, il sera découpé en plusieurs morceaux tous de la même taille, qui sont envoyés vers le contrôleur mémoire. Celui-ci va les envoyer vers chaque mémoires, celles-ci contiennent en général de 1 à 4 «bank» (c’est à dire que chaque mémoire est divisée en interne en plusieurs morceaux). Le contrôleur ne va pas placer les blocs de manière linéaire mais les disposer selon un algorithme qui évitera les blocs usés. Dans le bloc, il notera en plus de vos données un numéro de bloc, la somme de contrôle et diverses indications propres à chaque marque et chaque modèle … La taille d’un bloc est différente elle aussi suivant chaque marque et chaque modèle.

Techniques flash carte mémoire

Petite et puissante, la carte mémoire est aujourd’hui présente dans tous les smartphones, lecteurs MP3/MP4, appareils photos, jeux vidéo, caméscopes numériques…

LES CAUSES OU LES SYMPTÔMES

  •  Demande de formatage
  •  Carte reconnue avec une taille de 0 octet
  •  Formatage accidentel ou effacement de données, réécriture
  •  Carte non détectée
  •  Destruction physique : craquée, brûlée, cassée, mouillée, exposée au froid
  •  Problème d’alimentation électrique

SOLUTIONS

Logiciels :
Il existe plusieurs logiciels pour les pannes simples (ex Hexascan)
Services :
Votre média est traité dans notre laboratoire.
A la fin du diagnostic, vous disposez d’un rapport d’analyse des données.

Carte mémoire ouverte (Ram à gauche, contrôleur à droite)

SUCCÈS DE RÉCUPÉRATION SUR LES CARTES MÉMOIRE

Derniers dossier traités cartes mémoire


LIMITES : POURQUOI CERTAINES CARTES SONT NON RÉCUPÉRABLES ?

Une carte mémoire classique est constituée, entre autres composants électroniques, d’une puce mémoire NAND (TSOP, BGA, LGA etc.) et d’un contrôleur soudés séparément sur un circuit imprimé. Pour effectuer une récupération de données, nos techniciens accèdent donc aux informations en dessoudant la puce pour la lire sur une machine spécialisée, composée d’une partie hardware (lecteur & différents adaptateurs) et d’une partie software pour la lecture et l’assemblage des informations obtenues.

Dans le cas de certains formats de cartes, appelés cartes mémoires monolithes ou mono-composant) ; le contrôleur et la puce font partie du même composant. Il s’agit d’un même bloc. Il est donc impossible de dessouder la puce mémoire. La procédure pour accéder aux informations est complètement différente et particulièrement complexe. Les informations sont accessibles via des points de sortie (des « pins »), qu’il faut d’abord identifier parmi l’ensemble des points de test du circuit.

Ceci permet de relier le lecteur en accès direct à la puce mémoire (par soudure ou contacts via des adaptateurs) et donc d’accéder au contenu de la carte.

Cela demande du matériel de précision, de la patience mais aussi beaucoup de temps car la cartographie du circuit (appelée « pinout ») -c’est-à-dire l’emplacement de ces points ainsi que leur ordre- n’est évidemment pas fournie par le constructeur. Elle varie selon les marques et les modèles. Il en existe aujourd’hui plusieurs centaines sur le marché.

Il existe 3 raisons principales qui rendent impossible la récupération de données sur carte mémoire monolithe :

  •  Les pins n’ont pas pu être retrouvés
  •  La carte est fendue
  •  La puce mémoire est trop endommagée physiquement
TSOP ou BGA : récupérables
Technologie ASIC (50% sont récupérables)

Techniques flash carte mémoire

Les clés USB sont des supports pratiques et fonctionnels pour transférer vos données.
Leur petite taille, leur coût avantageux et des capacités importantes font d’elles les compagnes idéales pour des stockages à la volée. Malheureusement, comme avec tous les supports externes, des incidents peuvent se produire.

Clé USB ouverte

Le contrôleur assure une interface entre des données transmises linéairement et la structure en blocs de la mémoire flash

Mémoire flash au format TSOP

LES CAUSES OU SYMPTÔMES

Types de panne

Logique

Electronique

Symptômes

Demande de formatage
Formatage accidentel ou effacement de données, réécriture

Clé USB reconnu avec une taille de 0 octet ou anormale
Panne subite de la clé : clé non détectée
Endommagement physique du connecteur USB : tordu ou arraché
Endommagement physique du PCB : composants brulés, pistes détruites, PCB cassé, mouillé, brûlé
Problème d’alimentation électrique

TROIS EXEMPLES DE PANNE ÉLECTRONIQUE

1/ Témoin lumineux qui ne s’allume plus ou inversement le voyant reste allumé (détectée, marque et capacité correctes mais impossible d’accéder aux données)


Sur cette photo le voyant de la clé usb est fonctionnel.

2/ Clé usb apparait à 0 octets utilisés , 0 octets libres dans les priorités

3/ Mauvaise taille ou capacité anormale de la clé usb

Clé USB 4Go reconnue en 4M

Technologie de récupération sur clé USB

Historique
Années Evolutions Solutions Taux de réussite sur les cas électroniques
2003 Réception des premiers cas Logique uniquement 0 %
2005 Premières pannes électroniques Réparation du PCB 20 %
2007 Constitution d’un stock de clé USB Premières R&D Flash Déplacement des RAMS sur des clés identiques 35 %
2009 Intégration de la technologie Flash Lecture et interprétation des RAMS 85 %
Outils pour l’identification * Flash info 1.1 Nous avons développé un logiciel pour nous aider à rechercher les informations. Voici un exemple de documentation fourni par le constructeur : Téléchargement Copieur de Ram
Voici notre programmateur universel sur port USB. Il est équipé d’un support ZIF48 lui permettant de programmer plus de 10 000 références de composants.
Dimensions du composant au format TSOP48 : Largeur du composant avec les pattes = 20,00 mm Largeur du composant sans les pattes = 18,40 mm Longueur du composant = 12,00 mm Hauteur du composant = 1,00 mm Espace entre les pattes du composant = 0,50 mm Largeur d’une patte de composant = 0,20 mm
S’il peut paraitre facile de copier une mémoire, la difficulté réside dans l’interprétation des fichiers ou des dumps obtenus. * Mix Voici un script de mix et son visuel.
		-----Etape_0-----
		Action: Ouvre le dump
		Composant : 2
		Division : 2

		----- Etape _1-----
		Action: Inverse
		----- Etape _2-----
		Action: Assembler par octet
		Combinaison : 2
		1/ /2/
		/1/ /2

		----- Etape _3-----
		Action: Assembler par bloc
		Bloc : 8640
		Parts : 1
* La correction d’erreur ECC
Exemple d’ECC Code: 515 / 25 / SM2862B Secteur: (540/0)*2/(538/0)*14/0/28 Ensemble de miniature sans correction Répertoire avec correction ECC
http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_correcteur http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_de_Reed-Solomon * Translation
Les difficultés
  •  Chaque version de contrôleur écrit différemment sur les mémoires flash (il existe des centaines de marques de contrôleur)
  •  Chaque modèle de RAM est différent, il faut retrouver les informations de configuration.
  •  Plus la clé est récente, moins nous avons d’expériences et de support technique d’où des temps de R&D importants.

Limites : pourquoi certaines clés ou cartes mémoires ne sont pas récupérables ?

Si le composant mémoire est défectueux, nous ne pouvons pas le réparer, il ne peut donc être copié. Heureusement ces cas sont très rares. Il est possible aussi que le composant soit détruit (récupération impossible). Depuis 2009, nous sommes passés de 60 à 85% de réussite sur les mémoires flash. L’utilisation de composant monolithe rend la récupération plus difficile. Le contrôleur et la mémoire font partie du même composant.
Types de clé Types de composant Récupération possible Photos
Clef Classique TSOP ou BGA Oui
Clef «mini» Technologie ASIC (mono composant) Certains modèles sont récupérables

Cellule d'urgence ransomware

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